Sunday, August 16, 2020

Crash du 16 août : 15 ans plus tard le souvenir et l'émotion demeurent


Il y a 15 ans, le 16 août 2005, à 3 heures du matin, heure de Martinique, le vol West Caribbean 708, s'écrasait dans le nord ouest du Venezuela avec 152 Martiniquais à son bord et 8 membres d'équipage colombiens. Un triste souvenir dans l'histoire de la Martinique qui s'efface pas malgré les années. 

Le 16 août 2005, la Martinique se réveillait entre stupeur et tristesse. Les 160 personnes présentes à bord du vol 708 de la West Caribbean venaient de périr dans un dramatique accident. L'avion, un McDonnell Douglas MD-82, qui les transportait du Panama a Fort-de-France s'était écrasé en pleine nuit au nord ouest du Venezuela, non loin de la ville de Maracaibo, au nord de la cordillère des Andes.

Nombreux sont les Martiniquais à se souvenir des jours qui ont suivi et notamment l'énumération des noms des victimes dans le hall de l'ancien aérogare du Lamentin. Des moments de tristesse qui avaient provoqué un grand élan de solidarité au sein de la population.

15 ans plus tard, la peine et le souvenir provoqués par cette catastrophe aérienne sont encore bien vivaces. Deux temps de commémoration sont organisés ce dimanche (16 août 2020) en Martinique. "Nous aurons un temps fort, principalement, à Saint-Joseph. Nous procéderons d'abord à 9 heures à un dépôt de gerbe à Fort-de-France près de la stèle de la place François Mitterrand", explique Rose-Marie Taupin Pélican, présidente de l'association des victimes du crash, l'AVCA.

"A 10 h 30, nous déposerons une gerbe au pied de la stèle réalisée par Hector Charpentier à Saint-Joseph, avant de planter 152 croix en bois autour de la stèle", précise Rose-Marie Taupin Pélican.

Un instant de recueillement en musique et la diffusion d'un diaporama sont également prévus. Des cérémonies qui se tiendront bien évidemment dans le respect des gestes barrière 

La commémoration des 15 ans de cette catastrophe aérienne a elle aussi été perturbée par le covid-19. L'association avait en effet prévu de faire venir l'unique survivante du crash de la Yémania, Bahia Bakari. Une invitation qui n'a pas pu être honorée compte tenu du contexte sanitaire.

Au delà de la commémoration, les membres de l'association rappelle qu'ils attendent toujours que justice soit faite dans cette affaire où seule la responsabilité de l'équipage a été reconnue, préservant ainsi la compagnie aérienne mais aussi les autorités aériennes.

 Karl Lorand et Myrtha Paller 

16/08/2020

Monday, August 04, 2014

Crash fatalité ?

Perdre un parent, ça je connais.
En perdre plusieurs, connaissais pas
Perdre un ami, ça je connais
Tous d’un seul coup, connaissais pas
Priez Bondié, ça je connais
Tous d’un même cœur, connaissais pas
Pleurer les miens, ça je connais
Pleurer ensemble, connaissais pas
…Peut-être ais-je oublié,
Le temps passe-t-il si vite ?
Mémoire ankylosée 
Enfouie dans notre histoire.
Fais donc la mise à jour…
Et mes yeux embués
Découvrent sur le mur
Cette liste de noms
Que mes larmes acides
Effacent à jamais
De mon carnet d’adresses.
Parents, frères ou amis,
Vous voilà réunis
Pour un dernier voyage
Dans le pays des sages.
Et nous, d’un même cri,
Restés avec la vie
Nous vous rendons hommage
Emportant vos images.
Comme des révoltés
Fustigeant au passé
Un grand oiseau de fer
Soi-disant responsable.
Nous sommes tous aveuglés
A nos questions posées
Quémandant les réponses
Légères comme des pierres ponces.
Oh ! mon peuple meurtri,
C’est une leçon de vie
Afin que nul n’oublie.
Révisons nos copies.
©Jala

Août 2005

Monday, April 28, 2014

Profanation de la stèle en mémoire des 152 Martiniquais


C'est avec une certaine consternation que nous apprenons ce jour,  que la stèle en mémoire des victimes du crash de la  West Carribean a été profanée. 

Cette stèle se trouvant sur la place  François Mitterrand à Fort-de-France, a été vandalisée par des inconnus, les noms d'une même famille (Venkatapen) ont été recouvertes de peinture blanche.

Une plainte a été déposée au commissariat de Fort de France contre l'auteur ou les auteurs de cet acte de malveillance.

Friday, November 16, 2012

Crash du Vénezuela question de Serge Letchimy au Gouvernement




Fort-de-France. Jeudi 15 novembre 2012. CCN. Le 16 aout 2005, 160 personnes, dont 152 martiniquais, sont victimes d’un crash aérien, au cours d’un voyage entre le Panama et la Martinique. Depuis ce drame, les familles des victimes sont à la recherche de la vérité


Certes, ces familles ont usé de tous les recours possible pour leur droit à indemnisation en France ou aux Etats-Unis.

Mais lorsque l’on perd un être cher, dans des conditions aussi dramatiques, aucune somme ne peut remplacer un père, une mère, une sœur ou un frère. L’argent sert à survivre. Mais il ne comble pas le vide laissé par les disparus.

Ce qui peut combler ce vide, c’est la vérité, c’est la réparation, c’est en fait la justice. Et, c’est cette vérité qui manque. C’est cette justice qui manque.

Elles seules peuvent conclure un deuil ; elles seules peuvent éclairer le passé pour mieux se prémunir des dangers de demain face aux dérives possible des « avions poubelles », mettant en péril la sécurité aérienne dans le monde.

7 ans après cette catastrophe, la procédure pénale engagée s’est enlisée, faute de moyens pour connaître les circonstances de l'accident.

Deux exemples : 1) Une injonction de la chambre de l’instruction fin 2010, est restée jusqu’à ce jour, sans suite, faute de moyens financiers suffisant pour la traduction en français des 90000 pages de documents ou d’expertises jugées nécessaires à la connaissance de la vérité.

2) Deux juges d’instruction étaient prévus compte tenu de la complexité du dossier et du nombre de pays, de sociétés, et d’institutions concernés. Cet engagement n’a jamais été tenu, ce qui a rendu impossible un travail d’investigation rigoureux.

Alors, Madame la ministre, En attendant que le Parlement soit saisi pour légiférer sur ce type de dérives dans l’aérien, quelles mesures envisagez-vous de prendre pour permettre de relancer l’enquête pénale, pour faire en sorte que des moyens suffisants y soient alloués ?

Car, lutter pour que la vérité éclate est un devoir. C’est aussi respecter la mémoire de ces victimes.


Thursday, December 15, 2011

Crash du Vénézuéla

16 08 05, La plus grande catastrophe aérienne de l'histoire de France , 152 morts originaires de la Martinique pour la plupart
Depuis 6 ans, les familles et l'association qui les représente (AVCA) auront marqué les esprits du monde de l'aérien; il y a eu un avant et un aprés "Maracaibo"

Sur le volet de la prévention: l'AVCA , aprés avoir mis en place les premières concertations interministérielles avec les acteurs de l'aérien et les victimes, permet à la Fenvac (fédération des accidents collectifs) de devenir consultant externe à l'OACI
organisera le 1er colloque international sur la sécurité aérienne avec les associations de victimes des crashs du monde entier, la DGAC, le premier broker européen Air Partner en 2008 tout en accompagnant depuis 2006 toutes les associations françaises de catastrophes aériennes
Elle s'implique également sur l'amélioration des programmes de gestion de crise des compagnies aériennes en partenariat avec sa cellule technique , faisant de la France le leader en la matière grâce à l'Outre Mer (avec la compagnie Air Austral, d'autres compagnies devraient suivre)

Sur le volet judiciaire; si la qualité de l'enquête judiciaire laisse perplexe bon nombre de familles, l'AVCA s'est fait fort d'obtenir des réponses techniques précises auprès du BEA français et Vénézuélien dont le rapport final éclaire bien mieux le contexte général de ce drame.

Indemnisation; Beaucoup se découragent et baissent les bras mais une poignée d'irréductibles a décidé d'affronter la tempête et ne souhaite pas capituler 07 dec 2011, tremblement de terre dans le monde de l'assurance de l'aérien!
une décision qui fait jurisprudence , une première mondiale ! les familles ont gagné en cassation ! Le combat continu ... pour l'honneur des notres et un peu de la Martinique !


Daniel Hierso
représentant AVCA
cellule technique hexagone

Saturday, December 10, 2011

Martinique : le procès du crash part aux USA



Aux USA, les dommages-intérêts sont des centaines de fois supérieurs.

La Cour de cassation a rendu hier un arrêt qui, à n'en point douter, fera date en matière de catastrophe aérienne. Saisie par 101 familles de la Martinique, la plus haute juridiction de l'Hexagone a jugé que la justice française n'était pas compétente pour accueillir l'action en responsabilité lancée par les ayants droit des victimes contre la compagnie colombienne West Caribbean et le transporteur américain Newvac. Ce dernier avait affrété l'appareil qui s'est écrasé le 16 août 2005 au Venezuela. Outre 8 membres d'équipage, l'avion avait embarqué près de 152 passagers à Fort-de-France pour un séjour d'agrément au Panama.

Énormes réparations

La décision de la Cour de cassation ouvre désormais la voie à la tenue d'un procès aux USA. Ce qui change profondément la donne pour les familles qui demandent réparation depuis plus de six ans.

En France, les dommages-intérêts alloués sont minimes (30 000 à 35 000 euros pour la perte d'un conjoint, 15 000 à 20 000 euros pour la mort d'un enfant). Même s'ils peuvent parfois être plus élevés, ils sont sans commune mesure avec ceux octroyés aux USA, où ils sont susceptibles d'être multipliés par 100, voire davantage. Outre-Atlantique, c'est en millions d'euros que l'on compte, diverses formes de préjudice ignorées en Europe étant largement prises en compte par les jurés populaires.

La stratégie suivie par Me Jean-Pierre Bellecave et Me Carlos Villacorta, les avocats des 101 familles, est aujourd'hui couronnée de succès, alors qu'elle avait suscité bien des doutes. Ces juristes, membres du cabinet franco-madrilène BCV implanté à Bordeaux, sont spécialisés dans la défense des victimes de catastrophes aériennes. Peu après le crash, ils avaient tout de suite essayé d'intenter un procès à Miami, ville qui abrite le siège du transporteur Newvac. Sans grand résultat.

Libre choix

Dans un premier temps, le juge de Floride avait estimé que la juridiction française était tout à fait « disponible » pour trancher ce contentieux. Cela n'avait pas empêché les conseils des 101 familles de demander au tribunal de Fort-de-France, en Martinique, de se déclarer incompétent. Ce dernier s'y était refusé, tout comme la cour d'appel de la même ville. À tort, selon la Cour de cassation.

En effet, la convention de Montréal, qui régit le transport aérien, stipule que le demandeur dispose, et lui seul, du choix de décider où se tiendra le procès. Il peut opter, entre autres, pour le lieu de destination du vol, le lieu où a été acheté le billet, le lieu où la société mise en cause a son siège social. Rien ne pouvait donc contrarier le choix des 101 familles.

Ces dernières, qui ont aussi engagé en Martinique une instance contre le constructeur américain de l'appareil, dont les alarmes de décrochage étaient, semble-t-il, déficientes, peuvent espérer voir cet autre procès migrer vers les USA. De quoi inciter peut être les assureurs des uns et des autres à ouvrir des négociations en vue d'une transaction. Et cela, quelle que soit l'issue de l'information judiciaire ouverte à Fort-de-France pour déterminer les causes du crash et qui semble aujourd'hui enlisée.


source

Friday, August 19, 2011

Catastrophe aérienne : Six ans après, la Martinique n’oublie pas


L’Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne (AVCA) du 16 août 2005, dans lequel 152 Martiniquais ont péri lors du crash d’un avion de la West Caribbean Airways dans cette île, a organisé une journée de commémoration à la mémoire des victimes.

Une plaque a été inaugurée au Lamentin à la mémoire des disparus. Ensuite, les membres de l’AVCA et leurs avocats ont fait le point sur l’évolution du dossier à l’Hôtel de Ville, dénonçant les lenteurs des procédures et les blocages auxquels ils se heurtent.
« Nous sommes en attente des compléments d’expertise portant sur l’analyse des boîtes noires durant les dernières 24 heures de vol, et sur la traduction en français de tous les documents de maintenance de l’avion. Car aujourd’hui, c’est le juge qui avait refusé ces actes qui se voit contraint de les ordonner », indique un avocat des victimes, cité par le journal France-Antilles.

« La thèse qui domine dans les expertises rendues c’est une défaillance humaine, et la surcharge de l’avion. C’est un réflexe en cas de crash d’avancer la responsabilité du pilote. Car si ce n’est pas lui, c’est la machine, et on touche alors à des enjeux financiers de multinationales », poursuit-il.

Il ajoute : « nous allons relancer le juge d’instruction pour qu’il réalise ce qu’il lui a été demandé. Quand nous aurons ces actes, ce ne sera pas terminé. Il faudra les analyser. Nous sommes toujours à la recherche de la vérité ».

Des cérémonies ont également été organisées dans les autres communes dont les familles ont été touchées par la catastrophe. 

Crash du 16 août : 15 ans plus tard le souvenir et l'émotion demeurent

Il y a 15 ans, le 16 août 2005, à 3 heures du matin, heure de Martinique, le vol West Caribbean 708, s'écrasait dans le nord ouest du...