Près de 300 Antillais de Martinique et de Guadeloupe, qui achèvent leurs vacances au Panama et s'apprêtaient à rentrer avec la compagnie colombienne West Caribbean, dont l'un des appareils s'est écrasé, mardi au Venezuela, feront le voyage retour sur d'autres compagnies, selon des agences de voyages guadeloupéennes.
La compagnie colombienne, dont un avion s'est écrasé alors qu'il transportait 152 Français et 8 Colombiens, a suspendu mercredi ses vols réguliers à destination de l'Amérique centrale et des Caraïbes.
Deux groupes de vacanciers, essentiellement des Guadeloupéens, achèvent un séjour d'une semaine dans cet Etat d'Amérique latine, ont expliqué sur une radio privée, Radio Caraïbes International, les responsables des deux agences de voyages de Guadeloupe qui ont vendu les billets.
Le premier groupe est constitué de 152 clients de Globe Trotter Voyages. Cette agence, basée aux Abymes, exploite la même licence de voyage que l'agence Globe trotter Voyages, située à Rivière-Salée en Martinique et qui avait vendu les billets aux passagers décédés dans le crash, a expliqué la responsable en Guadeloupe de Globe Trotter Voyages, Nicole Jerpan.
Ce groupe repartira du Panama lundi 22 sur un avion d'Air France, affrêté par le groupe de Globe Trotter Voyages. Leur retour était prévu normalement dimanche 21.
Le second groupe compte 138 clients de Go Tours Vacances, agence située à Baie-Mahault. Un appareil d'une autre compagnie dont le nom n'est pas encore connu doit être affrêté pour ramener ces vacanciers, leur retour étant prévu samedi 20.
"Au fur et à mesure que se rapproche le samedi qui est la date de retour pour tout le monde, il y a une montée en pression qu'il faut gérer", a précisé à Radio Caraïbes International Alberic Marcelin, l'un des clients de Go Tours Vacances, actuellement au Panama.
"C'est cet avion (celui qui s'est écrasé, ndlr) que nous avions pris. C'est lui que nous devions reprendre pour revenir" en Martinique ou en Guadeloupe, a-t-il expliqué
"Ce qui est important pour nous, c'est la préparation psychologique des gens pour qu'ils reprennent l'air parce que là, on a des gens qui disent qu'ils veulent prendre le bateau par exemple. Ils ne veulent pas remonter dans un avion", a-t-il noté, parlant de "la phobie de l'avion".
Selon M. Marcelin, le groupe a bénéficié sur sa "propre initiative, de la mise à la disposition par une clinique locale d'un médecin, de deux psychologues et d'un pédopsychiatre". AFP
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